Délateur, peureux, menteur, timide, Sordi vit encore dans les jupons de sa mama et d’une vieille bonne à tout faire : cherchant constamment à éviter tout conflit, toute implication (au travail, avec les femmes, avec la police…) notre Alberto, éternel gaffeur, a néanmoins le don pour se fourrer dans les pires emmerdes ; menacé de licenciement, victime de chantage, suspecté d’une attaque à la bombe, plus Sordi tente de s’expliquer, de s’extraire d’un mauvais pas, plus il s’enfonce. Faut dire que notre homme à la maturité d’un chausson aux pommes qui sort du four et surtout la même mollesse - d’esprit. Il a beau noyer tout son monde de paroles, c’est lui qui finit par couler