En 5 chapitres aux intitulés lyriques empruntés à Rimbaud ou à d'autres fortes voix, L'impossible passe de Calais à Paris, du noir et blanc à la couleur, du muet au sonore, du Super 8 à la vidéo, de paroles étouffées au free jazz, de la neige hivernale aux récentes manifestations du 1er mai, de corps de migrants à un pamphlet dirigé contre les palinodies d'une classe au pouvoir.
Si l'actualité brûle de son urgence la prise de vue, allant jusqu'à rougir les plans, c'est une actualité qui ne se contente pas du seul présent. La voilà tendue entre un passé et un avenir que le montage abouche.