Coralie, Kahina, Moufida âgées de 13 à 18 ans vivent en banlieue parisienne ou dans les quartiers nord de Marseille. Elles parlent de leur langue maternelle, de la langue de cité, de l’école, de leurs difficultés face au langage normé. Elles interrogent leur rapport au langage revendiquant leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe mais disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion.
Traversant la mutation de l’adolescence, c’est la construction fragile de leur vie de femme qu’elles protègent et inventent.