Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre « un pays qui n’existe pas », une zone sinistrée, immobilisée par la guerre et la misère économique, perdue entre tradition et modernité. Le Kurdistan.
Comme un cousin lointain venu d’ailleurs, le spectateur partage le quotidien d’une famille où l’amour se confond souvent avec l’emprise. Un quotidien où le paganisme régit le rapport aux choses et à la vie, le magique se mêlant au trivial.
Les personnages sont drôles, parfois cruels, souvent d’une grande théâtralité pour oublier qu’ils font partie d’une communauté oubliée du monde.