Lucie filme comme une touriste pour tenir la promesse faite à son amie Clémentine : lui ramener le plus d’images possible de ce que vivra leur équipe de rugby féminin venue disputer un tournoi près de Paris. Kader filme en retrait. Étranger au monde, il capte les images de ce qui l’entoure sans autre intention que l’archivage, cherchant inconsciemment chez les autres les traces de son propre passé. Au hasard d’une balade, les caméscopes de Lucie et de Kader se croisent. Leurs images se mêlent alors et donnent naissance au film de leur rencontre : « la double croisée »